Hamrei, l’étoile montante du monde du design d’intérieur et de mobilier, est né dans les Potteries, cette région particulière du Staffordshire considérée par beaucoup comme le berceau de la céramique britannique depuis le XVIIe siècle. Ajoutez à cela son éducation multiculturelle, avec un père anglo-suisse et une mère brésilienne, et vous comprendrez aisément son regard unique sur le design. Hamrei a passé ses jeunes années à naviguer entre la campagne britannique et les rivages méditerranéens en été, où il a aiguisé son sens des couleurs et des textures. Son affinité pour les intérieurs et l’architecture découle de la passion de sa mère pour ces sujets. Entouré de meubles et d’objets transmis de génération en génération, il a trouvé un lien naturel avec l’environnement bâti. Pour lui, le design consiste à explorer la liberté illimitée de l’imagination à travers la forme, la couleur et la texture et à capturer ces qualités intangibles qui confèrent à chaque pièce son statut d’icône.
Après avoir terminé ses études d’architecture, Hamrei s’est orienté vers le design d’intérieur et de mobilier sous la direction de Gisbert Pöppler à Berlin. Après un passage chez Peter Mikic, il s’est associé à Pierre Yovanovitch. Tout en gérant des projets au Royaume-Uni et aux États-Unis pour l’entreprise française, Hamrei continue d’affiner son style personnel. À l’été 2021, il fait un acte de foi en créant son propre studio de design d’intérieur et de mobilier. Sa première collection est une étonnante démonstration de maîtrise et d’espièglerie, de formes étonnantes et d’un savoir-faire inégalé. Pour décrire son style en un mot, Hamrei a inventé “Brutiful”, contraction de brutalist (brutaliste) et beautiful (beau). Je devrais en faire une marque déposée”, fait-il remarquer avec humour, avant d’ajouter : “Imaginez le sommet accidenté d’une montagne émergeant des nuages ou la juxtaposition de Mike Tyson et d’un chiot enjoué…”
Dans cette optique, on comprend que toutes les créations de Hamrei mettent en valeur la beauté intrinsèque des matériaux, qu’ils soient bruts ou sophistiqués, en interagissant habilement avec les formes et les textures. L’une de ses pièces les plus remarquables est “Mirra“, une table d’appoint ressemblant à un bijou, que Hamrei appelle affectueusement son “bébé”. En décrivant les détails complexes, il souligne le travail manuel difficile de l’artisanat du métal – la structure en bronze coulé est entièrement recouverte de minuscules piquets semblables à ceux d’une clôture – complété par un plateau en cristal de Murano, coulé transparent et coloré, dont la fabrication a pris des jours afin d’obtenir une surface lisse sur la face supérieure et une surface plus texturée sur la face inférieure. Le résultat est une pièce envoûtante qui s’anime lorsque la lumière danse sur le verre, projetant des teintes et des reflets vibrants. Chaque pièce est unique et disponible en différentes couleurs.
Lorsqu’on lui demande quel est le meuble qu’il aime le plus concevoir, Hamrei répond invariablement : “Les tabourets ! Pour lui, concevoir des tabourets, c’est comme cuisiner avec une poignée d’ingrédients : à chaque fois, une combinaison différente donne un résultat surprenant et évocateur. C’est ainsi que naissent les nombreuses variations d’un design qui ressemble à une pièce de joaillerie, avec des griffes métalliques en forme d’anneau qui s’accrochent à un siège en peluche, inséré comme une pierre précieuse, recouvert d’un tissu exquis. Hamrei sait aussi jouer, surtout lorsqu’il travaille le bois massif. Outre les tabourets Bolo, qui rappellent à notre enfance l’aspect d’un gâteau à plusieurs étages, nous adorons le fauteuil Chill, une pièce étonnante qui ne ressemble à aucune autre, avec une certaine décontraction brésilienne. Sa présence audacieuse et sculpturale est équilibrée par le rythme sensuel de sa forme et par un plateau intégré en verre de Murano moulé. Revêtu d’alpaga chic de Dedar, il invite à s’asseoir, à s’allonger et à se détendre… Découvrez la première collection étonnante de Hamrei, disponible en exclusivité chez nous.
