Laura Gonzalez, la reine du nouveau maximalisme, redonne de la vitalité l’idée de ce que doit être une boutique et l’accueil qui s’y prête. Ces deux dernières années, elle a arpenté le monde entier pour rénover et relooker les boutiques Cartier de Paris, Dubaï et New York. La créatrice AD100 a insufflé son style caractéristique dans les principales boutiques du joaillier, rehaussant du même coup l’expérience de vente.
Pour célébrer les fêtes de fin d’année, nous avons invité Laura Gonzalez à présenter “New York Splendor“, sa première exposition solo à la Townhouse, l’adresse d’Invisible Collection dans l’Upper East Side, ainsi qu’une sélection de meubles exclusifs. (Plus d’informations ici)
À l’angle de la Townhouse se trouve la boutique de Cartier de la Cinquième Avenue que Laura Gonzalez a réimaginée en véritable visionnaire, la rendant encore plus chaleureuse et luxueuse. Pour l’accompagner, elle a fait appel à des artisans avec lesquels elle travaille régulièrement, notamment l’Atelier Midavaine et Etienne Rayssac, pour orner l’espace, tout en explorant de nouvelles collaborations avec des mosaïstes et des sculpteurs. “Notre ambition était d'[apporter] une nouvelle dynamique à l’espace tout en respectant son passé et en préservant son âme, que l’on ressent encore très présente“, explique Laura Gonzalez.
La représentation de la faune et de la flore chez Cartier, dont son emblématique panthère, est très présente à tous les étages sous forme de bronze coulé, de marqueterie, de panneaux laqués, de mosaïque et d’un écran de soie peint à la main, tandis que d’autres installations s’inspirent de pièces singulières de la joaillerie de la maison Cartier.